samedi 30 mai 2009

Planche 4 : l'existence de l'Ame :

l'existence de l'Ame :

L'âme, selon certains courants religieux et philosophiques, est le principe vital, immanent ou transcendant, de toute entité douée de vie, pour autant que ce principe puisse être distingué de la vie-même.

Le terme provient du mot latin anima qui a donné « animé », « animation », « animal ».


On la définit souvent comme la capacité à ressentir, à s’émouvoir, elle est alors une caractéristique propre à l’Homme, aussi peut-elle se personnifier en mythologie par Psyché, (gr: Ψυχή qui * signifie souffle).

Elle est souvent confondue avec l'ensemble des fonctions psychiques constituant la
psyché, instrument qu'elle "anime".

L'homme est porté à attribuer de préférence une âme à ce qui change et évolue avec une certaine autonomie, mais par extension, tout élément naturel, par exemple une montagne, peut être investi d'une sorte de conscience avec laquelle il est d'une façon ou d'une autre possible d'interagir .

Ce comportement s'il est partagé par l'ensemble d'une culture s'appelle animisme.

Dans ce paradigme, chaque entité est douée d'intentionnalité, ce qui donne lieu à l'émergence de rituels pour se concilier ses faveurs.

La notion d’âme joue un grand rôle dans la croyance religieuse. Avec ce concept vitaliste,

la mort devient moins mystérieuse

: lorsqu’une personne meurt, son âme la quitte, raison pour laquelle elle
devient inerte ; cette âme pourrait alors revenir sous forme de fantôme, ou bien aller vers un Au-delà (un paradis ou un enfer).

Concentrant la fonction vitale essentielle, l’âme devient un espoir de
vie éternelle de l'essentiel de la personne et rien ne s'oppose même à sa réincarnation.

Ainsi chargée de toutes les vertus, l’âme est alors la face cachée de l’être ; elle devient le moteur de l’action humaine, la capacité à faire le bien et le mal.

Le concept d’âme, tacitement associé à celui d’immortalité, reste, selon les modernes, imputé à Platon.

Pour l’esprit contemporain, pour qui « l’existence précède l’essence » (J.-P. Sartre) l’âme reste un mythe que le matérialisme récuse totalement.

Depuis Platon, les Égyptiens ou le Vedanta,
l’être humain est pourvu de

plusieurs « âmes » hiérarchiquement emboîtées

dont le caractère d’immortalité reste tout à fait relatif. Seule l’âme supérieure jouirait de cette possibilité en se réincarnant suivant des lois dites “karmiques”.

planche 4 from wiki sélection marmara

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